Entouré de Jean-Claude Borel-Garin, ancien Directeur départemental de la Police, ex-n°2 du Raid, de Guillaume Josserand ex-chef d’Etat major de la police à Grenoble et d’une partie de son équipe, Alain Carignon a déroulé jeudi dans le quartier Hoche, son plan pour la sécurité à Grenoble.
Ce dernier comprend le recrutement de 150 policiers municipaux sur 3 ans, la vidéoprotection, l’armement et la mise en place d’un PC opérationnel 24 heures/24 étendu à l’agglomération .
A Eric Piolle qui a déclaré dans l’Opinion que "l’expérience quotidienne des Grenoblois n’est pas celle-là. Les dealers, ils ne les croisent pas en ville", Alain Carignon a répondu : "Eric Piolle ne vit pas dans la même ville que nous". Montrant à quelques mètres le point de deal du 3 place André Malraux à côté du siège de la Métropole.
La tête de liste du collectif "Réconcilier Grenoble" a évoqué avec émotion "non pas ceux qu’on nomme administrativement des mineurs isolés mais les deux gamins celui de 15 ans abattu à Hoche, et celui de 12 ans à Saint Bruno, entre la vie et la mort".
En marge de sa conférence de presse, Alain Carignon a fustigé "le silence de Laurence Ruffin, la candidate d’Eric Piolle. Avec elle, il manquerait encore la ville pendant six ans aux côtés de la justice et de la police nationale. La sécurité est une coproduction de trois institutions. A Grenoble il en manque une, soit le tiers de l’action pour lutter contre la délinquance. C’est la raison pour laquelle notre ville est devenue la première de France pour les agressions pour 1000 habitants, c’est inacceptable".
A ce jour 94% des personnes qui ont répondu à notre question de la semaine répondent que l’insécurité sera le premier enjeu de l’élection municipale à Grenoble. La candidate des écologistes aura donc du mal à faire l’impasse sur le sujet pendant toute la campagne.