Le candidat LFI aux municipales à Grenoble a déjà fait savoir tout le mal qu'il pense des socialistes ou d'Alain Carignon, le voilà qui s'en prend à Valentin Gabriac.
Car le candidat RN fustigeait la tenue le 3 janvier prochain d'une réunion interdite aux personnes non-blanches au centre LGBTI de Grenoble, appelant à une "dépolitisation des subventions associatives".
Il n'en fallait pas plus pour qu'Allan Brunon sorte les griffes. "(Valentin) Gabriac est un fasciste, tout le monde le sait. A Grenoble, nous allons lui montrer ce que signifie une ville Compagnon de la Libération. Nous le renverrons, lui et son parti fondé par des SS, dans les poubelles de l'Histoire", écrivait le jeune insoumis.
Si le fond de l'affaire n'est pas débattu, voilà qui pose les bases de l'animosité entre les deux camps.