La campagne grenobloise connaît un nouvel épisode tendu après la découverte, sur un stand de La France insoumise dans le quartier Teisseire organisé par Allan Brunon, d’un jeu de type “chamboule-tout” affichant les visages de responsables politiques nationaux et locaux. Emmanuel Macron, Marine Le Pen, Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau... Mais aussi le candidat RN Valentin Gabriac et le candidat Hervé Gerbi.
Aujourd’hui, dans le quartier Teisseire à #Grenoble, dans le cadre de l’événement “Un café en bas des tours”.
— Allan Brunon (@allanbrunon) November 22, 2025
J’entends les colères et les vies abîmées par l’indifférence.
La dignité, la justice, le respect voilà ce que réclame le peuple. En mars prochain on change tout ! pic.twitter.com/fn1XJd1G8S
Sur les réseaux sociaux, ce dernier estime que "ce choix, c’est une façon de concevoir la politique. L’adversaire devient une cible. La confrontation d’idées se transforme en défouloir. On excite la colère, on met des visages à abattre à hauteur d’enfant".
"Les enfants que La France insoumise invite aujourd’hui à jouer au 'chamboule-tout' avec des visages d’élus et de candidats peuvent devenir demain des bâtisseurs de liens et de fraternité. C’est pour ces enfants que je mène ce combat politique à Grenoble", poursuivait Hervé Gerbi.
Allan Brunon n'a ensuite pas été tendre avec l'ancien président du Crif de Grenoble, le trouvant "en panique devant un chamboule-tout, mais pas face au génocide des Gazaouis, pour lesquels il n’a jamais eu une once de compassion. (...) Sa candidature sera bientôt un mauvais souvenir". Le candidat LFI a aussi regretté de voir naître cette "polémique lancée par des journalistes peu scrupuleux. Si ces mêmes tartuffes avaient montré ne serait-ce qu’un quart de l’indignation qu’ils mettent dans le traitement d’un chamboultou et de quelques boîtes de conserve pour couvrir le génocide à Gaza, le monde irait peut-être un peu mieux".