Dans un communiqué publié ce vendredi, les élus PS dénoncent une décision brutale de la part du groupe Carlsberg, propriétaire de la marque, et appellent l’exécutif régional à une réaction rapide et coordonnée.
Car 205 emplois sont menacés, dans ce qui était encore récemment un fleuron agroalimentaire local. Le site isérois, réputé pour sa production de sirops, était bénéficiaire avant son rachat par le groupe danois. Les élus PS s’interrogent désormais sur la sincérité des motivations de la direction. En un an, la trésorerie de Teisseire serait passée de +120 millions d’euros à –24 millions, un effondrement jugé suspect : "Comment une entreprise rentable peut-elle accuser un tel déficit ?", interpelle le groupe socialiste de Najat Vallaud-Belkacem.
Pour les élus d’opposition, cette situation découle d’un choix stratégique assumé par Carlsberg et non d’une crise économique subie. Ils fustigent une gestion "opaque et brutale" qui sacrifierait les salariés sans concertation, ni perspectives de reclassement.
Le groupe PS appelle Fabrice Pannekoucke, président de la Région, à prendre à bras-le-corps ce dossier au nom de l’exécutif régional. Objectif : activer les dispositifs régionaux de soutien aux entreprises, engager des discussions avec l’industriel et chercher des solutions de reprise ou de maintien d’activité.
Alors que 205 familles sont plongées dans l’incertitude, les élus socialistes estiment que la Région doit "passer des discours aux actes" pour défendre concrètement l’emploi industriel en Auvergne–Rhône-Alpes. Le groupe conclut en réaffirmant son soutien aux salariés et à leurs représentants.