Mise à jour le 23 décembre à 7h : Le parquet a communiqué après qu'un policier a ouvert le feu sur un individu menaçant et armé d'un couteau.
Le suspect était déjà connu pour des faits de violences commises en 2017, 2022 et 2023, qui avaient été classés sans suite, pour la plupart compte tenu de son état psychiatrique.
Pour rappel, lundi peu après 9h, le trentenaire s'est rendu dans une auto-école dont il était client pour contester son exclusion survenue suite à des faits de violences le 11 décembre dernier.
Armé d'un couteau, il avait ensuite pris la fuite à l'arrivée des forces de l'ordre. "Au cours de son interpellation, l’individu tentait de porter des coups de couteau à deux des policiers intervenants. L’un d’eux avait, en réponse, fait usage de son arme de service à deux reprises. L’individu était touché au niveau de la main et du thorax, et pris en charge par les secours. Son pronostic vital n’était pas engagé. Il faisait l’objet d’une intervention chirurgicale dans l’après-midi", précise le parquet de Grenoble.
A ce stade des investigations, il n’était pas établi que des menaces terroristes aient été proférées par l’intéressé à l’encontre de quiconque.
Une enquête pour tentatives d’homicides contre personnes dépositaires de l’autorité publique et violences avec arme a été ouverte en flagrance, et confiée au SLPJ de Grenoble.
Une enquête étant parallèlement ouverte des chefs de violences volontaires avec arme par personne dépositaire de l’autorité publique et confiée à l’IGPN. "Dans ce cadre, le policier ayant réalisé les tirs avait été placé en garde à vue dans la matinée, puis libéré suite aux auditions de témoins et à l’exploitation de la caméra-piéton de l’un des policiers intervenants", conclut le parquet.
Article initial : Ce lundi matin, des coups de feu ont claqué boulevard Jean Pain à Grenoble. Car un homme a eu une altercation avec le personnel du Centre d'enseignement routier de l'Isère. Alors que plusieurs personnes passaient un stage de récupération de points, l'individu aurait dégainé un couteau avant de prendre la fuite, direction le parc Paul Mistral, à l'arrivée de la police. C'est là que cette dernière l'a aperçu et l'a sommé de jeter son arme blanche.
Selon le Dauphiné Libéré, les forces de l'ordre ont d'abord fait usage d'un pistolet à impulsion électrique, puis d'un LBD pour tenter de stopper le forcené déjà connu de leurs services. Mais ce dernier n'a pas stoppé sa course, se précipitant sur un policier. Le fonctionnaire a alors fait feu avec son arme, touchant l'individu à deux reprises.
Grièvement blessé à la main et au thorax, il a été pris en charge par les secours et hospitalisé au CHU Grenoble Alpes.
Deux enquêtes ont été ouvertes. La première pour éclaircir les faits et comprendre ce qui a motivé ce quadragénaire à agir de la sorte, la seconde menée par l'IGPN, comme toujours lorsqu'un policier fait usage de son arme à feu.
Ces faits ne sont pas sans rappeler ceux survenus à Ajaccio, où un homme armé d'un couteau a été abattu samedi, et à Toulouse samedi soir, où un autre individu a été blessé par balles après avoir attaqué deux personnes avec une arme blanche.