La décision de la Ville de voter 445 000 euros de contribution à la Métropole afin de condamner définitivement 2500 bouches d’arrosage des trottoirs de la ville a entraîné de vifs débats.
Ces bouches ne sont plus utilisées depuis 2019 a reconnu Vincent Fristot, adjoint d'Eric Piolle chargé de la Transition écologique. Mais la Métropole continuait à facturer jusqu’en 2024 un forfait de 500 000 euros de consommation d’eau à la municipalité !
Alain Carignon , le candidat de Réconcilier Grenoble aux municipales 2026 a brandi cet exemple pour dénoncer "le fonctionnement Ville/Métro" en lançant : "Vous êtes contraint de dépenser près de 500 000 euros, et la Métropole autant, pour obstruer des bouches d’arrosage que vous n’utilisez pas, interdisant définitivement en même temps à l’avenir de faire face à une obligation urgente de nettoyage d’un trottoir".
Le leader de l’opposition a proposé, en vain, que cette somme soit plutôt affectée à l’entretien des trottoirs de Grenoble pour lesquels il n’y a plus de crédits disponibles en 2026.
Cet exemple a servi de symbole au débat d’orientation budgétaire sur la trajectoire financière de la Ville de Grenoble, très handicapée par les dépenses de fonctionnement. Un débat qui a porté essentiellement sur les perspectives de 2026 qui pourraient induire une nouvelle hausse de la fiscalité de la ville et de la Métropole, compte tenu des engagements pris.