Le texte, co-signé avec ses collègues Pierre-Yves Cadalen et Raphaël Arnault, a été adopté en commission le 19 novembre et sera examiné dans l’hémicycle ce jeudi 27 novembre, dans le cadre de la niche parlementaire du groupe La France insoumise.
Selon un sondage Toluna – Harris Interactive de novembre 2025, cette mesure est largement plébiscitée : 94% des Français se déclarent favorables à la gratuité . Pour la députée iséroise, il s’agit d’une réponse directe aux difficultés rapportées par les usagers : impossibilité d’accompagner un proche faute de moyens, factures élevées pour de simples examens, double charge entre le coût du transport et celui du stationnement, ou encore aggravation de la détresse dans des situations déjà anxiogènes.
Afin d’illustrer l’enjeu sur le terrain, Sandrine Nosbé s’est déplacée le 6 novembre dernier dans le parking payant de l’Hôpital Couple-Enfant au CHU de Grenoble, puis le 20 novembre à Voiron, dans la zone industrielle des Blanchisseries. L’objectif : présenter sa proposition de loi et échanger avec les habitants sur leurs expériences et leurs attentes concernant les parkings hospitaliers.
La parlementaire LFI estime que la suppression des frais de stationnement constitue un levier immédiat pour réduire les inégalités d’accès aux soins, au moment où de nombreux patients renoncent à se rendre à l’hôpital en raison de coûts annexes jugés prohibitifs.
Le débat parlementaire du 27 novembre dira si cette mesure, très populaire dans l’opinion, pourrait devenir une réalité pour les hôpitaux publics du pays, et donc pour les usagers isérois.