Car Allan Brunon portera les couleurs de la France insoumise face à Laurence Ruffin, la candidate qui portera les couleurs écologistes après Eric Piolle.
Et s'il y a rarement une tête qui dépasse chez LFI, Emilie Marche a décidé de fustiger ce choix de ne pas faire liste commune à Grenoble en 2026. Dans une interview au Dauphiné Libéré, la conseillère régionale insoumise remet en question la décision de Jean-Luc Mélenchon "alors qu'il n'y a pas eu de changement idéologique" au sein de la majorité Piolle.
"Pourquoi faire une campagne différente au premier tour si on n’a pas de désaccords? Ce que fait LFI à Grenoble est insensé. Surtout qu’il y a la demande croissante des électeurs de gauche qui veulent l’union", s'étrangle Emilie Marche, qui critique aussi l'investiture d'Allan Brunon, militant LFI parachuté depuis le Nord-Isère.
Pour elle, cette désunion "redonne la possibilité à la droite d'Alain Carignon ou d'Emilie Chalas de désigner le président de la Métropole de Grenoble".