Soupçons de harcèlement moral et sexuel : la plainte contre le président de la CCI de Grenoble classée sans suite

Soupçons de harcèlement moral et sexuel : la plainte contre le président de la CCI de Grenoble classée sans suite

"L’enquête n’a pas démontré que Pierre Streiff avait volontairement voulu harceler sexuellement ou moralement".

C'est par ces mots que le parquet de Grenoble enterre la plainte déposée contre le président de la CCI ce lundi.

Le procureur de la République Etienne Manteaux classe le dossier sans suite, estimant que les infractions dénoncées par la directrice générale de la CCI Emmanuelle Rivière étaient "insuffisamment caractérisées".

La victime présumée avait "dénoncé plusieurs gestes ou paroles de M.Streiff qui constituaient selon elle des faits de harcèlement moral. Certains d’entre eux auraient été tenus selon elle devant témoins" selon le communiqué du parquet, mais aucune des personnes citées "n’a dit aux enquêteurs avoir été témoin direct d’attouchements ou de propos déplacés de la part de M. Streiff", reconnaissant simplement colporter la version donnée par Emmanuelle Rivière.

De son côté, Pierre Streiff avait déposé plainte en retour pour fausses attestations, usage de fausses attestations et harcèlement moral. Là aussi, les plaintes ont été classées sans suite par le procureur grenoblois.

0 commentaire
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.
Les champs requis sont identifiés par une étoile *
Si vous avez un compte Grenoble Mag, connectez-vous.
Nous ne vous enverrons pas d'email sans votre autorisation.

Le compte Grenoble Mag est gratuit et facultatif. Il vous permet notamment de réserver votre pseudonyme pour les commentaires, afin que personne ne puisse utiliser le pseudo que vous avez enregistré.
Vous pouvez créer un compte gratuitement en cliquant ici.