Cette enquête, réalisée par téléphone du 2 au 16 mai, auprès de 705 habitants de Grenoble, montre que les habitants semblent prêts à tourner la page après 12 ans d'Eric Piolle.
Car si 72% des Grenoblois sont satisfaits de la qualité de vie dans la ville (57% de qualité de vie "plutôt bonne" et 15% de "très bonne"), ils sont 55% à trouver qu’elle s'est détériorée depuis 10 ans, et seulement 16% à estimer qu'elle s'est au contraire améliorée.
Un Grenoblois sur deux est également mécontent de l'action d'Eric Piolle (50% satisfaits, 49% de mécontents). Et un vent de renouveau pourrait souffler sur la capitale des Alpes.
Car 54% des habitants de Grenoble estiment que l'action de la municipalité depuis 2014 a eu un impact négatif sur l'image de la ville ailleurs en France.
Fusillades à répétition, polémiques diverses, accusations d'islamogauchisme, Grenoble n'a en effet pas manqué d'occasions d'être présentée comme l'exemple-type de la gestion écologiste approximative d'une grande ville. Sur ce point, la surprise est double : Eric Piolle a voulu booster son rôle national par sa fonction de maire. Or les premiers concernés, les Grenoblois, considèrent qu’Éric Piolle a altéré l’image de la ville. C’est un jugement qui va compter car les Grenoblois sont historiquement très attachés à cette réputation au-delà de leurs frontières.
Et face à ce constat, 68% des sondés appellent de leur vœu à un changement en profondeur de l'action municipale dans les prochaines années.
Un bilan contrasté
Le maire écologiste sortant peut toutefois compter sur l'appui de 61% des moins de 35 ans et celui de 71% des personnes arrivées à Grenoble depuis moins de 5 ans. A contrario, les 60 ans et plus sont 64% à être mécontents. Une donnée similaire au taux de mécontents chez les habitants de Grenoble installés depuis plus de 20 ans (63%).
Sans surprise, la sécurité est le gros point faible de l'action municipale d'Eric Piolle, avec 71% de mécontents. Mais le stationnement arrive très vite en deuxième position, avec 66% de Grenoblois pas du tout convaincus par les actions de la Ville. Suivent la propreté (57% de mécontents), la gestion des finances (50%) et la circulation (50%).
Au rayon des actions plébiscitées, on retrouve les espaces nature en ville (74% d'opinions favorables), la culture (74%) ainsi que le travail effectué sur l'éducation et les crèches (68%).
Et l'an prochain ?
Eric Piolle a annoncé ne pas se représenter en 2026. Chez les Verts, on ne fait pas plus de deux mandats, et il convient ensuite de laisser la place à un candidat du sexe opposé. Un Grenoblois sur deux dit être au courant que l'édile ne briguera pas la mairie l'an prochain.
Et si Laurence Ruffin pourrait être adoubée pour prendre la relève, elle fait déjà face à un problème de taille : 56% des habitants sont contre l'idée de voir l'exécutif actuel être reconduit en l'état.
Mais alors qui pour challenger la gauche à Grenoble ? Au petit jeu de la notoriété, seul l'ancien maire Alain Carignon (61% de notoriété) et l'ex-députée Emilie Chalas (39%) apparaissent comme des acteurs de premier plan, avec également Nathalie Béranger (LR), qui atteint les 30%. Seulement 23% des Grenoblois affirment connaître Laurence Ruffin. Preuve qu'Eric Piolle a échoué à faire émerger des personnalités à ses côtés depuis 11 ans.
Pour un scrutin municipal, le pourcentage de notoriété est décisif car l’électorat ne vote pas pour un candidat qu’il ne connait pas. Alain Carignon arrive également en tête sur l’appréciation de "ferait un bon maire pour les prochaines années". Le niveau d’appréciations différentes est tout naturellement plus élevé puisqu’il est le plus connu, donc susceptible de cristalliser des oppositions plus vives, un phénomène classique.
Les autres potentiels candidats, trop méconnus du grand public, peinent à convaincre. Emilie Chalas récolte 17% d'opinions favorables quant à un destin de maire de Grenoble, Nathalie Béranger (12%), Laurence Ruffin (10%), Hervé Gerbi (8%), Stéphane Gemmani (8%), Amandine Germain (6%), Lucille Lheureux (5%), Pierre-Edouard Cardinal (4%), Pascal Clouaire (4%), Margot Belair (4%), Alan Confesson (4%), Hakima Necib (3%) et Romain Gentil (2%).
En conclusion, la municipalité Piolle est en proie à une forte érosion. L’opposition a des espaces à conquérir pour faire vivre une alternance. Les défis de la majorité sortante et ceux de l’opposition sont particulièrement différents.
Pour la municipalité sortante, il faut installer un nouveau visage qui soit capable de faire vivre un projet différent du bilan d’Éric Piolle car son bilan ne peut servir de tremplin pour un nouveau mandat.
Pour l’opposition, le défi est celui de l’union autour du leader qui se détache et sa capacité collective à faire vivre un projet de nature à séduire les nouveaux habitants au moment où le socle des anciens habitants lui parait acquis
De belles manœuvres ouvertes en perspective dans les prochaines semaines avant le lancement de la campagne à la rentrée.
Notre sondage est disponible dans son intégralité sur la plateforme de la commission des sondages.
Sans entendement,le chat ne fait pas un chien,mais des siennes,retour gagnant?qui croira ça,qui gobera ça?,chez ces gens là,la maladie de l'importance,l'important est d'être important(Buzzy),et nous devons encore subir l'impensable loi du plus riche.
Signaler RépondreÇa a commencé à se gâter dans les année 2008~2010...
Signaler Répondrepseudos écolos ; et dommage pour l'écologie ; la vraie
Signaler RépondreGregory c est 3sur 4 .
Signaler RépondreVictoire haut la main!
Des charlots,ces escrologistes !Ils ne vont pas résister pour les futures elections de toutes sortes .Bon vent
Signaler RépondreJe pose une question:
Signaler Répondre- les électeurs qui vont votés pour ce gars étaient je pense parfaitement au courant de ses tendances dès le départ. Idem ceux qui votent pour les LFI et leurs alliés PCF, EELV, une partie du PS connaissent clairement leurs positionnements idéologiques.
Donc si ses villes tombent dans la misère, la violence, le communautarisme, est ce au reste de la population du pays de "payer" pour éviter le chaos dans ses "villes rouges"?
on va me dire que c'est une vision séditieuse mais au bout d'un moment la question est claire: est toujours aux autres de payer les bêtises de certains?? je veux bien qu'on soit solidaire dans une nation mais si cette solidarité est toujours à sens unique il faut se poser la question de savoir ce qui fait encore nation...
la France n'est devenue qu'un assemblage de communautés, de corporatismes, d'intérêts personnels etc etc il n'y a plus rien qui fait le "lien" . Pour l'instant cela "vivote" un peu mais l'effondrement est très proche car on est en voie de "tiers-mondisation" notre model social est presque en faillite.
Quand la majorité silencieuse qui "paye" sans rechigné comprendra que ses efforts (travail, impôts etc etc) vont toujours aux même que certains en profite même pour se gaver on pourra se demander si elle acceptera continuellement de se faire avoir car au final elle n'a droit à presque rien (déserts médicaux, fermeture des maternités etc etc) on lui fait cracher de plus en plus au bassinet et en plus parfois on l'insulte en disant que c'est une ignorante et qu'il faut laisser faire les "sachants".
C'est un lent pourrissement ... le terme "Démocratie" est devenue une publicité mensongère car en effet le "pouvoir" n'est plus au "peuple" depuis très longtemps ... on le lui laisse juste "croire" parfois à travers les élections (ou comme on veut le faire un référendum) mais cela est biaisé depuis le départ car ses choix sont foulés aux pieds.
Parce que Lyon n'est pas dans un état similaire de Grenoble. La vie y est devenue difficile, les gens sont agressifs, les travaux partout qui perdurent les finances de la ville en sale état, le métros souvent en panne, les bus détournés ou supprimés en raison des travaux ou problèmes divers.
Signaler RépondreJe viens de passer une semaine en famille à Marseille et j'ai été surprise par la propreté et le calme de la ville. Les jardins installés sont entretenus.
Même les automobilistes et les vélos respectent le piéton et le code de la route!!!
Lyonnais en 2026 votez pour sauver la ville.
Signaler RépondreLes grenoblois regrettent mais c’est trop tard leur ville est en ruine !
Stop au saccage, stop à l’insécurité et à escrologie
Tout le monde en a plein le dos de ces écolos !
Signaler RépondreOn a le même à la maison !
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