Le maire d'Huez, jugé pour favoritisme le 14 octobre dernier au tribunal correctionnel de Grenoble, a évoqué "un soulagement et une vraie satisfaction de la justice". Une amende de 5000 euros et deux ans d'inéligibilité avec exécution provisoire avaient été requis à son encontre.
L'édile était accusé d'avoir fauté en 2021 dans l'attribution du marché public de la rénovation d'un espace sportif et de loisirs à l'Alpe d'Huez, qui comprenait la création de deux terrains de padel et d'un espace de tir à l'arc, et la réfection de quatre courts de tennis.
Les enquêteurs estimaient que ce projet estimé à 553 000 euros n'avait pas fait l'objet d'un appel d'offres dans les règles, et qu'il aurait fallu fractionner le lot plutôt que de tout confier à la même entreprise. Cette dernière, ainsi que le maître d'oeuvre étaient également jugés aux côtés de Jean-Yves Noyrey, et ont aussi été relaxés, faute de preuve d'une entente préalable entre les trois parties.
Pour le maire d'Huez, qui attendait ce jugement pour lancer sa campagne pour briguer un nouveau mandat, l'enquête aurait été lancée suite à la plainte d'une entreprise qui lorgnait sur le chantier.