Dans un communiqué de presse, le Rassemblement National, par la voix de son chef de file local Enzo Billon, affirme que la commune est confrontée à "une explosion des violences" et à une "insécurité profonde et durable".
Le RN accuse la municipalité communiste d’avoir "laissé la situation se dégrader pendant des décennies", d’abord en "niant" les problèmes, puis en les utilisant "uniquement pour communiquer". "Rien ne condamne notre ville à subir cette violence", écrit encore Enzo Billon, imputant la situation à une "absence de volonté politique".
En vue des élections municipales, le parti lepéniste promet de présenter dès janvier "des propositions concrètes pour endiguer la violence et sortir Échirolles de cette spirale". Le RN indique travailler "avec les habitants" pour recueillir témoignages et préoccupations et élaborer un projet d’alternative municipale.
"Échirolles n’a pas vocation à rester un symbole de l’insécurité en Isère", affirme Enzo Billon, qui conclut en appelant à "remettre de l’ordre" et "restaurer la sérénité" dans la commune.