Ce lundi, la cour d'appel de Grenoble a confirmé la condamnation de l'influenceur Imad Tintin, qui avait écopé en première instance en juin dernier d'une amende de 450 euros avec sursis.
Dans une vidéo TikTok, ce ressortissant algérien vivant à Echirolles tenait des propos "ignobles" selon le ministre de l'Intérieur de l'époque Bruno Retailleau. Une première traduction lui faisait notamment dire à ses compatriotes présents en France de "brûler vif, tuer et violer sur le sol français". Une version contredite par une nouvelle traduction qui avait fait retomber le soufflet au tribunal grenoblois.
De "provocation directe à un acte de terrorisme", Imad Tintin avait finalement été jugé et condamné pour "menaces de violences".
Lors de son procès en appel, le TikTokeur algérien avait fait amende honorable : "J'aime la France", avait-il déclaré, fustigeant Chawki Benzehra, le lanceur d'alertes qui l'avait dénoncé sur les réseaux sociaux et signalé auprès de Beauvau.