Le septuagénaire était soupçonné d'agressions sexuelles commises sur onze patientes à son cabinet voironnais mais aussi dans l'hôpital d'Auxerre où il exerçait entre 2017 et 2020.
Selon le Dauphiné Libéré, une femme a trouvé le courage en septembre 2020 de déposer plainte après avoir été palpée sans raison par le radiologue qui s'était collée à elle, en état d'érection.
Les enquêteurs ont mené un travail de titan, prenant contact avec 164 patientes pour savoir si ce type de comportement avait déjà eu lieu. Et ce fut le cas avec 10 autres femmes. Au total, sur les onze plaignantes, quatre avaient été agressées dans l'Yonne et sept dans le cabinet d'imagerie médicale de Voiron.
Face aux juges grenoblois, le prévenu de 72 ans a plaidé des gestes médicaux "mal interprétés". Or, le président du conseil de l'ordre des médecins de l'Isère, auditionné lors de l'audience, a expliqué que ces palpations n'étaient absolument pas nécessaires.
La défense du praticien a également évoqué sa maladie de Parkinson et le traitement à base de dopamine qu'il prenait à l'époque, pouvant expliquer certains comportements compulsifs.
Une carte qui n'a pas convaincu le tribunal qui a prononcé une peine de 3 ans de prison avec sursis. Le radiologue a désormais l'interdiction définitive d'exercer une activité médicale.