Soit un taux de 13,3%, le plus élevé de France comme la plus forte progression de logements vacants des grandes villes depuis 2014. Dans le logement HLM, certains quartiers affichent un taux de vacance qui monte jusqu’à 30%, alors que des familles de migrants sont hébergées dans des écoles de la ville...
Dans le secteur privé, selon l’Insee, ce sont les propriétaires les plus modestes qui se rétractent en ne louant plus leurs biens : le montant record de la taxe foncière, également le plus élevé des grandes villes, combiné au blocage des loyers produit une pénurie de logements sans précédent.
La tension est aggravée par la paupérisation générale puisque avec une valeur des biens moyenne autour de 2700 euros le M2, la capitale des Alpes se situe très en dessous des villes comparables, soit une chute considérable puisqu’elle se situait auparavant à égalité ou au-dessus.
Les acteurs de l’immobilier tirent la sonnette d’alarme. Les associations de défense des locataires également.
L’engagement de Laurence Ruffin, la candidate à la succession d’Eric Piolle aux municipales 2026, de construire encore 5000 HLM supplémentaires inquiète compte-tenu des faibles disponibilités foncières de la ville et de son niveau déjà très élevé de densification.
L’ensemble de ces éléments devrait être un objet important du débat municipal car toutes les personnes concernées par la question de la construction, du logement, le montant de la taxe foncière, attendent quelles réponses les candidats vont apporter pour sortir de la crise dans laquelle Grenoble est plongée.