Ce lundi, le FC Grenoble Rugby (Pro D2) et le Grenoble Foot 38 (Ligue 2), réunis sous la société GAS (Grenoble Alpes Sports) ont donné une conférence de presse pour mettre les choses au clair sur la gestion du Stade des Alpes. Enceinte qu’ils occupent et exploitent depuis maintenant trois ans. Et plus particulièrement sur la convention d’occupation du stade qui les liait à la Métropole, qu'ils ont dénoncé et qui arrive à expiration cet été.
En décembre dernier, ils avaient annoncé une alliance avec la Métropole pour pouvoir réduire les factures. Mais sur le plan économique, rien ne semble s’arranger. "On estime qu’on paye beaucoup trop pour ce stade. Pour nous, c’est environ 500 000 euros par an. Je me suis renseigné, c’est en moyenne cinq fois plus cher que ce qui se pratique en Pro D2 et même en Top 14. On ne peut pas continuer comme ça", résumait ce lundi Patrick Goffi, président du FCG.
L’objectif de cette annonce est clair : demander à payer moins cher la location du Stade des Alpes et faire passer les subventions de la Métropole grenobloise de 400 000 euros à un million d’euros par an, au risque que le 28 juin prochain, l’enceinte soit laissée vacante.
"Aujourd’hui, on pense que c’est trop cher pour nous. On veut réajuster le loyer pour correspondre à ce qui se fait ailleurs", a estimé Gérald Truffier-Blanc, administrateur du GF38 et membre du comité directeur de GAS.
Problème, la Métropole et son président, Christophe Ferrari, ne répondraient pas aux courriers des dirigeants sportifs.
SI la collectivité n’est pas prête à aider financièrement les deux clubs, et si aucun nouveau gestionnaire moins gourmand ne se présente, la situation risque d'être explosive dans la capitale des Alpes !