Le procès de l’auteur de BD Bastien Vivès pour diffusion d’images pédopornographiques débute ce mardi, la maison grenobloise Glénat également poursuivie

Le procès de l’auteur de BD Bastien Vivès pour diffusion d’images pédopornographiques débute ce mardi, la maison grenobloise Glénat également poursuivie

Poursuivi pour fixation et transmission en vue de la diffusion d’images à caractère pédopornographique, l’auteur de bandes dessinées, Bastien Vivès, va être jugé cette semaine.

La maison d'édition grenobloise Glénat est aussi dans le viseur de la justice.

Ce mardi 27 mai sonne le début du procès de Bastien Vivès, célèbre auteur de bandes dessinées (Polina, Le Goût du Chlore), et de ses éditeurs, la maison grenobloise Glénat et Les Requins Marteaux.

Au tribunal correctionnel de Nanterre (Hauts-de-Seine), l’artiste de 41 ans doit être jugé pour fixation et transmission en vue de la diffusion d'images à caractère pédopornographique dans ses albums "Petit Paul" et "La décharge mentale", tandis que ses maisons d’éditions doivent l’être pour diffusion d’images de mineurs à caractère pornographique.

La maison d’édition grenobloise a estimé que le premier album, "Petit Paul", n’avait "jamais eu pour vocation de dédramatiser, favoriser ou légitimer l'abus de mineur de quelque manière que ce soit."

Le procès Vivès devrait donc durer pendant deux journées au sein du tribunal correctionnel de Nanterre.

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