Un chasseur, âgé d’une trentaine d’années, avait abattu un rapace protégé, un pygargue à queue blanche, dans le massif de l’Oisans (Isère) en février 2024. Nommé "Morzine", il était né en captivité au parc des Aigles du Léman en Haute-Savoie. Le meurtre avait ainsi suscité la colère des associations et notamment du directeur du pôle Protection de la Nature de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), Cédric Marteau.
Le trentenaire, retrouvé grâce à la balise high-tech installée sur l’oiseau, avait été condamné en première instance, en juillet 2024, à quatre mois de prison avec sursis et avait vu son permis de chasse être suspendu.
Après avoir fait appel, le chasseur était jugé à nouveau, ce mercredi, au tribunal judiciaire de Grenoble. Si les condamnations n’ont pas été remises en cause, le montant des dommages et intérêts a, lui, été augmenté à 84 000 euros au lieu de 60 000 euros pour préjudice moral et écologique.
L’avocat du chasseur condamné a indiqué qu’un pourvoi en cassation serait envisageable.