Violeur à la trottinette de Grenoble : le suspect n'a reconnu qu'un seul viol

Violeur à la trottinette de Grenoble : le suspect n'a reconnu qu'un seul viol

Ce lundi matin, Eric Vaillant avait convoqué la presse pour faire le point sur l'enquête concernant le violeur à la trottinette de Grenoble.

Le procureur de la République a confirmé qu'un jeune homme de 22 ans originaire de Fontaine avait été mis en examen dimanche pour sept faits dont deux viols. Il a révélé que depuis la diffusion de son signalement dans la presse, plusieurs personnes se sont manifestées pour indiquer avoir été victimes du violeur à la trottinette. Les enquêteurs vérifient actuellement leurs témoignages.

Durant sa garde à vue, le suspect n'a reconnu qu'un seul fait, en l'occurence celui pour lequel son ADN avait été retrouvé sur la victime et qui a été confondu par la police scientifique d'Ecully dans le Rhône.

Me Arnaud Lévy-Soussan, son avocat, a été plus prolixe. Attendant son tour pour parler aux journalistes, il a estimé qu'il était "très prématuré de décréter que c'est un violeur en série".
"Il y aura peut-être un tri dans les faits qui lui sont reprochés", a poursuivi l'avocat qui évoque selon les faits "des modes opératoires différents et des rapprochements faits de manière approximative".

Pour Arnaud Lévy-Soussan, le suspect est "un garçon bien inséré, il a une petite amie et une activité professionnelle. Son profil ne correspond pas".

"Les expertises psychiatriques seront déterminantes", poursuit-il.

Concernant le fait de viol que le Fontainois a reconnu, "l'explication qu'il donne, c'est sa consommation d'alcool. Il est évident qu'il ne pourra pas s'en contenter. Il a exprimé ses regrets vis-à-vis de sa victime. Il a déjà fait un premier pas sur la reconnaissance de sa culpabilité", continue l'avocat.

Des tapissages ont été effectués durant le week-end. "Pour certaines victimes, il y a eu des reconnaissances formelles alors que l'agresseur était masqué et capuché. Après, ce n'est pas l'alpha et l'oméga" révèle-t-il.

Son client encourt 15 ans de réclusion criminelle, et même 20 ans si le caractère sériel des faits est reconnu.

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