Alors que le drapeau palestinien installé sur le fronton de la mairie de Grenoble vit peut-être ses dernières heures, Eric Piolle a porté plainte parce qu'un individu l'a arraché. Un futur cas d'étude pour les étudiants en droit ?
Le drapeau avait été installé mardi matin par le maire écologiste grenoblois, contre les consignes instaurées par la préfecture de l'Isère, pour célébrer la reconnaissance de l'Etat de Palestine par la France. Et quelques heures plus tard, il était arraché par un homme accompagné d'une femme.
La scène s'est déroulée vers 16h30. Et alors que la police municipale intervenait pour les arrêter, l'homme aurait "insulté et menacé" une fonctionnaire selon la Ville de Grenoble.
Honte à l’individu qui a arraché le drapeau palestinien, pavoisé au lendemain de la reconnaissance par la France de l’État de Palestine. Je remercie la police municipale de l’avoir interpellé ainsi que sa complice.
— Éric Piolle (@EricPiolle) September 23, 2025
La Ville déposera plainte. pic.twitter.com/cBRXgfOGib
Un nouveau drapeau palestinien a été ensuite installé de nouveau. Reste à savoir s'il sera de nouveau retiré, peut-être par la mairie elle-même si la justice administrative saisie par la préfecture le lui ordonne.
Message aux femmes et hommes qui composent nos forces de l'ordre.
Signaler RépondreServir, c'est parfois savoir désobéir.
Servir, ce n'est pas d'interpeller un citoyen qui intervient, pour faire cesser la violation de la loi.
Les ennemis de la France et des français, vont multiplier les actes anti-républicains et utiliseront le pouvoir de police, qu'ils tiennent des urnes, pour imposer leur idéologie et pourchasser leurs opposants.
Je vous invite à méditer sur ce constat, pour adapter ou pas, votre vision du service.